Restaurée en 1950, elle constitue avec ses murailles les derniers vestiges de l’enceinte élevée pendant la guerre de Cent Ans pour protégér les moines et les pèlerins. Sa position permettait de connaître l’approche des ennemis grâce à un guetteur placé dans le clocher de l’église Saint-Nicolas. Elle comporte trois niveaux, dont deux voûtés en croisée d’ogives. Le rez-de-chaussée conserve des inscriptions et bas-reliefs du 15e siècle. L’aménagement intérieur est en cours. On reconnaît une archère-canonière dans la muraille. La tour a reçu vers 1930 le nom de Rabelais qui a vécu à l’abbaye en 1536. On peut la visiter lors de visites guidées.